Musical (1940)


Musique: Jacques Wolfe
Paroles: Roark Bradford
Livret: Roark Bradford
Production à la création:

Dans ce musical, le personnage légendaire de John Henry reprend vie grâce au chant vibrant et l’interprétation de Paul Robeson. Mais en dehors de cela, peu d’autres choses impressionnèrent la critique. FLOP

À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, les légendes respectives de John Henry et Paul Bunyan sont apparues. Le premier est la transformation en légende d'un personnage réel, un mineur américain afro-américain du milieu du XIXème siècle. Le second a été créé de toutes pièces dans le cadre d'une campagne publicitaire de la Red River Lumber Company, prenant la forme d'un bûcheron géant. Mais légende ou pas, Paul Bunyan est rapidement devenu partie intégrante du folklore américain, et lui et John Henry étaient à bien des égards les homologues blancs et noirs du genre d’hommes puissants nécessaires pour cultiver la terre d’un nouveau pays. Leur force presque surhumaine coupait des zones à travers les forêts en abattant des arbres imposants comme s’ils n’étaient que de simples brindilles.

Et du point de vue du théâtre musical, ces deux hommes ont servi à véhiculer d'un monde qui change. Ces héros légendaires furent eux-mêmes abattus lorsque la force musculaire devint moins importante à l’aube de l’ère industrielle. Quand John Henry ose rivaliser avec la machine à vapeur, il n’est pas seulement vaincu, il meurt. Dans l’opéra de W. H. Auden et Benjamin Britten, Paul Bunyan, le héros est nécessaire pour le développement d’une nouvelle nation; mais quand la terre est établie et que le pays a mûri, sa force physique n’est plus nécessaire et il disparaît.

John Henry raconte l’histoire familière des exploits fantaisistes de son héros (Paul Robeson), qui ordonne au soleil de briller, transporte des balles de coton sans suer, construit les chemins de fer et érige les digues sur le fleuve Mississippi. John Henry aime Julie Anne (Ruby Elzy), mais devient brièvement amoureux d'une femme de la grande ville Poor Selma (Myra Johnson). En raison d’un malentendu stupide de sa part, John Henry devient jaloux de Julie Anne et tombe en proie aux machinations d’un homme maléfique nommé Sam (Joe Attles).
Et quand John Henry s’oppose à la machine à vapeur, il perd la guerre face à l'industrialisation que rien ne peut arrêter et meurt. Son corps est placé sur un cercueil de balles de coton, et dans la mort il est rejoint par Julie Anne, qui dans le deuil s’est tuée. Bien que John Henry meure, l’histoire de sa vie prend des proportions mythiques.

Le spectacle a été présenté au 44th Street Theatre à New York du 10 janvier 1940 au 15 janvier 1940, pour 7 malheureuses représentations.

Les critiques étaient unanimes dans leurs éloges de Paul Robeson, dont le baryton puissant et le physique impressionnant étaient l’incarnation parfaite du héros. Mais ils furent moins heureux de la production globale. En conséquence, John Henry a joué pour seulement 7 représentations et a été le musical ayant la plus courte sériede la saison.

Richard Watts, du New York Herald Tribune, a déclaré que Robeson était «an actor of truly heroic presence» et «a sort of racial legend in himself», et Burns Mantle, du New York Daily News, a déclaré que Robeson était le perfect choice » pour John Henry. (S’il avait chanté jusqu’à minuit, «the crowd would still have demanded more»). Mais en dépit de leurs félicitations pour Robeson, les critiques ont été moins impressionnés par l’adaptation du roman de Roark Bradford de 1931 et la musique composée par Jacques Wolfe. Le livret laissait à désirer avec un certain nombre de «undramatic episodes» (commentaire de Watts), et Brooks Atkinson, du New York Times, estimait que le livret était «desultory», «underwritten» et «put together in perfunctory fashion».

1 John Henry peut-être considéré comme un Flop musical



Acte I
“I’m Singing about a Man” (Joshua White)
“How Come I’m Born wid a Hook in My Hand” (Paul Robeson)
“All the People on the Levee” (Paul Robeson, Chorus)
“Ya Gotta Bend Down” (Joshua White, Chorus)
“How Come I’m Born wid a Hook in My Hand” (reprise) (Paul Robeson)
“Coonjine” (Chorus)
“Jaybird” (Minto Cato, Paul Robeson)
“Got a Head Like a Rock” (Paul Robeson)
“Whiffer’s Song” (Joshua White)
“Stingaree Song” (Myra Johnson)
“Bad, Bad Stacker Lee” (Joe Attles)
“Careless Love” (Ruby Elzy)
“I’ve Trampled All Over” (Ruby Elzy, Paul Robeson)
“Caught Ole Blue” (Joshua White, Chorus)
“The Captain’s Song” (Alexander Gray)
“Old John Henry” / “Po’ Lil’ Frenchie” (Paul Robeson, Men)
“Workin’ on de Railroad” (Paul Robeson, Men)
“High Ballin’” (Chorus)

Acte II
“Where Did You Get Dem High Heeled Shoes?” (Joshua White)
“Let the Sun Sink Down” (Benveneta Washington, Chorus)
“Ship of Zion” (Chorus)
“No Bottom” (Chorus)
“Lullaby” (Ruby Elzy)
“Take Me a Drink of Whiskey” (Joe Attles, Musa Williams)
“Sundown in My Soul” (Paul Robeson)
“I’m Gonna Get Down on My Knees” (Robert Harvey, Chorus)
“I Want Jesus to Walk with Me” (Robert Harvey, Chorus)
“I’m Born in the Country” (Paul Robeson)
“Now You Talks Mighty Big in the Country” (Joe Attles, Chorus)
“So Stand Back, All You Bullies” (Paul Robeson)
“Ship of Zion” (reprise) (Chorus)
“I Don’t Care Where They Buried My Body” (Chorus)
“He Went to the East” (Chorus)

Aucun dossier informatif complémentaire concernant John Henry

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Version 1

John Henry (1940-01-44th Street Theatre-Broadway)

Type de série: Original
Théâtre: 44th Street Theatre (Broadway - Etats-Unis)
Durée :
Nombre : 7 représentations
Première Preview : 10 January 1940
Première: 10 January 1940
Dernière: 15 January 1940
Mise en scène : Charles Friedman • Anthony Brown
Chorégraphie :
Producteur :
Star(s) :
Avec: Avec: Paul Robeson (John Henry), Ruby Elzy (Julie Anne), Minto Cato, James Lightfoot, Joe Attles, Maude Simmons, George Dickson.
Commentaires : The legendary character of John Henry came alive in the vibrant singing and acting of Robeson but little else about the music-drama impressed the critics. FLOP

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